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11 Avril 2020
David Bowie avait lu 1984 de George Orwell et la série des Robots d'Isaac Asimov, dans laquelle les robots dominent les humains, et cette chanson s'en inspire.
En 1970, les machines super-ordinateurs étaient des engins quelque peu mystérieux qui avaient la taille d'une grande pièce, voire plus. Elles étaient perçues par certains comme une menace à l'intelligence et l'indépendance humaines, une menace à la démocratie elle-même, et elles étaient imparfaites, susceptibles de dysfonctionner au bout d'un certain temps. A cette époque, le concept d'un ordinateur personnel qui fusse pratique, petit, d'utilisation aisée et contrôlable était totalement inexistant.
Bowie parle d'une machine à l'intelligence surhumaine, une machine parfaite, mais une machine affublée de nos atermoiements humains : elle règle tous nos problèmes (les guerres, la faim), mais sa propre perfection l'ennuie, et elle en vient à prier les hommes de ne pas lui obéir, de la rejeter. C'est bien là lui prêter des sentiments humains, donc imparfaits.
Traduction de logic par logiciel : logic se traduit linéairement, littéralement par logique. Mais la logique d'une super-machine (ordinateur/computer n'étant pas des mots du langage courant en 1970), soit donc d'un super-ordinateur, est un logiciel, mot dérivant bien sûr de logique. Donc ici, le mot logiciel est approprié.
Cette chanson fait partie de l'album The Man Who Sold The World sorti en 1970.
David Bowie had read George Orwell's 1984 and Isaac Asimov robot stories, where robots dominate humans, and this song is a reflection on these.
In 1970, super-machine computers were slighly-mysterious huge machines the size of a large room or more which could be perceived by some as a possible threat to human intelligence and independence, to democracy itself, and which were deemed to be eventually flawed at some point. At that time, the concept of a personal computer that would be helpful, small, user-friendly and controllable was totally inexistent.
Bowie writes here about a machine with a superhuman "brain", a pefect machine, but a machine saddled with our human traits: wavering and hesitation. It deals with all our problems, e.g. war and hunger, but its very perfection bores it, and it begs its motal humans subjects not to obey it and to reject it. And that's very much deeming this machine to have human, thus imperfect, feelings.
This song was released in The Man Who Sold The World LP in 1970.
Traduction en français des paroles de la chanson :
French translation of the song's lyrics :
David Bowie – Saviour Machine
Il était une fois un rêve que le Président Joe fit
Le monde lui baisait la main, lui faisait allégeance
Alors il lui annonça son projet d'une machine salvatrice
Ils l'appelèrent la Prière, ses réponses étaient la loi
Son logiciel arrêtait la guerre, leur donnait à manger
Comme ils l'adoraient, jusqu'à ce qu'il hurle son ennui
Ne croyez pas en moi, je vous en prie, soyez en désaccord
La vie est trop facile, une peste me paraît là faisable
Ou peut-être une guerre, ou alors je vous tue tous
Ne me laissez pas rester, ne me laissez pas rester ici
Mon logiciel indique qu'il brûle alors renvoyez-moi
Vos esprits sont trop verts, je méprise tout ce que j'ai vu
On ne saurait jouer sa vie sur une machine salvatrice
J'ai besoin que vous voliez, et vous montrerai que mourir
C'est vivre par delà la raison, dimension sacrée du temps
Dont je perçois chaque signe et peux voler chaque âme
Ne me laissez pas rester, ne me laissez pas rester ici
Mon logiciel indique qu'il brûle alors renvoyez-moi
Vos esprits sont trop verts, je méprise tout ce que j'ai vu
On ne saurait jouer sa vie sur une machine salvatrice.
David Bowie – Saviour Machine
President Joe once had a dream
The world held his hand, gave their pledge
So he told them his scheme for a saviour machine
They called it the Prayer, its answer was law
Its logic stopped war, gave them food
How they adored till it cried in its boredom
Please don't believe in me, please disagree with me
Life is too easy, a plague seems quite feasible now
Or maybe a war, or I may kill you all
Don't let me stay, don't let me stay
My logic says burn so send me away
Your minds are too green, I despise all I've seen
You can't stake your lives on a saviour machine
I need you flying, and I'll show that dying
Is living beyond reason, sacred dimension of time
I perceive every sign, I can steal every mind
Don't let me stay, don't let me stay
My logic says burn so send me away
Your minds are too green, I despise all I've seen
You can't stake your lives on a saviour machine.
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